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Publication de la note "Greenblaming - La construction de l’épouvantail écologique"

A l’occasion de son lancement, le collectif Construire l’écologie dévoile sa première note, “Greenblaming - La construction de l’épouvantail écologique”. Elle propose un nouveau concept, qui s’ajoute au greenwashing, désormais bien connu : le greenblaming, c’est-à-dire l’utilisation d’arguments fallacieux ou partiels imputant à une politique de transformation écologique des torts qui en légitimeraient l’arrêt. Après avoir retracé la genèse du greenblaming dans les discours publics et politiques français et européens, la note déconstruit cinq exemples de greenblaming récents, dont :


  • les pompes à chaleur, moyen de chauffage efficace, bas carbone, et essentiel dans tous les travaux prospectifs de décarbonation de nos moyens de chauffage, contrairement à ce que certains affirment de façon mensongère fonctionnent par temps froid, peuvent - même si ce n’est pas optimal - être utilisées dans des logements mal isolés, sont déjà significativement produites en France et peuvent l’être de façon croissante, participant à l’indépendance énergétique, et ne mettraient pas en danger le réseau d’électricité.


  • L’augmentation du prix des véhicules neufs n’est pas dû aux politiques de décarbonation mais selon les évaluations de Construire l’écologie à 85% due à l’augmentation recherchée de la marge des constructeurs et de la taille des véhicules vendus, augmentation par ailleurs écologiquement contre-productive.


  • Les ZFE (Zones à faibles émissions) n’obligent pas 70% des propriétaires de véhicules mais 5%  à changer de moyen de transport, et n’auront donc qu’un impact réduit sur la limitation de la circulation. Cela n'empêche qu’il manque une aide suffisante à l’égard de ceux parmi lesquels ces 5% qui ne peuvent se passer de voiture et n’ont pas les moyens économiques de la remplacer par eux-mêmes.






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